(RÉSUMÉ) Dans la quête d’un avenir zéro émission, l’hydrogène vert s’est imposé comme un acteur central, porté par les innovations dans le secteur de la recherche et du développement en Europe. Cet article explore le potentiel de l’hydrogène, en particulier l’hydrogène vert, en tant que source d’énergie durable et ses diverses applications. Mettant en lumière une réalisation révolutionnaire dans le domaine de l’aviation réalisée par H2FLY, il se penche sur les défis qui entravent les projets de production d’hydrogène à grande échelle. De plus, il met en lumière la complexité de la réglementation entourant la manipulation de l’hydrogène, en se concentrant sur la directive Seveso III, qui impose des devoirs et des obligations stricts aux acteurs de la filière. Grâce à des graphiques informatifs, les lecteurs acquerront une compréhension globale de cette réglementation vitale alors que l’Europe ouvre la voie à un avenir plus vert et alimenté par l’hydrogène.
Il existe un consensus sur le fait que l’hydrogène à faibles émissions est l’un des principaux éléments à prendre en compte sur la voie proposée vers le zéro émission. En particulier, la plupart des acteurs de l’industrie se tournent vers l’hydrogène vert qui résulte de l’électrolyse à l’aide de sources d’énergie propres ou renouvelables telles que le solaire ou l’éolien.
Ils explorent toutes les utilisations et les capacités de celui-ci pour être utilisé comme stockage, dérivé et combustible final pour diverses applications. Il y a quelques jours à peine, en septembre 2023, H2FLY de Stuttgart, un développeur de systèmes d’alimentation hydrogène-électrique pour avions, a annoncé qu’il avait « réalisé avec succès le premier vol piloté au monde d’un avion électrique propulsé à l’hydrogène liquide »1 à propos de
cette réalisation, a déclaré le professeur Josef Kallo, cofondateur de H2FLY « Cette réalisation marque un tournant dans l’utilisation de l’hydrogène pour propulser les avions. En collaboration avec nos partenaires, nous avons démontré la viabilité de l’hydrogène liquide pour soutenir les vols à moyenne et longue distance sans émissions, … Nous envisageons maintenant de mettre à l’échelle notre technologie pour les avions régionaux et d’autres applications, entamant ainsi la mission essentielle de décarbonisation de l’aviation commerciale.2.
En ce qui concerne la recherche et le développement, la région Europe est à l’avant-garde des technologies d’innovation sur ce sujet, les familles internationales de brevets (IPF) servent de mesure standardisée pour évaluer les efforts de brevetage dans diverses catégories de technologies liées à l’hydrogène et, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport 2023 intitulé Hydrogen Patents for a Clean Energy Future (Les brevets sur l’hydrogène pour un avenir énergétique propre) prouve ce leadership.
Cependant, dans un autre rapport connexe préparé pour la réunion ministérielle du G7 sur le climat, l’énergie et l’environnement en avril 2023, l’AIE a noté que la construction et la mise en service de projets énergétiques visant à produire de l’hydrogène à faibles émissions stagnent « La plupart des grands projets de production d’hydrogène à faibles émissions sont confrontés à d’importants goulots d’étranglement. Seuls 4 % des projets annoncés jusqu’à présent sont en cours de construction ou ont fait l’objet d’une décision finale d’investissement. L’incertitude quant à la demande future, le manque d’infrastructures disponibles pour fournir de l’hydrogène aux utilisateurs finaux et le manque de clarté des cadres réglementaires et des systèmes de certification empêchent les développeurs de projets de prendre des décisions fermes en matière d’investissement. 4
L’hydrogène lui-même est un élément complexe que nous sommes en train d’exploiter. Nous devons considérer que l’hydrogène est également un élément hautement inflammable, en raison de sa légèreté, il est susceptible d’être dispersé vers le haut, il brûle plus facilement que les autres combustibles et les flammes d’hydrogène sont invisibles, ce qui rend difficile de remarquer où se trouve exactement le feu. Tout incident causé par une fuite qui conduit à l’explosion d’un transformateur pourrait entraîner un incident grave, avec de lourdes conséquences pour les entreprises impliquées sur le plan financier, un danger imminent pour les personnes présentes sur le site, des dommages probables à l’environnement et surtout des enquêtes sécurisées de la part des autorités pour vérifier le respect de toutes les réglementations.
En particulier dans la région Europe, il existe des directives très strictes sur la manipulation d’éléments dangereux comme l’hydrogène et des droits qui vont bien au-delà des devoirs et obligations habituels auxquels les acteurs de l’énergie sont confrontés dans d’autres territoires.
La directive Seveso III 2012/18/UE régit ce sujet à partir de multiples points de vue, imposant des droits, des charges et des obligations supplémentaires à toute personne souhaitant participer au développement d’installations de production, de traitement, de stockage ou de transport d’hydrogène. Son objectif est de prévenir les accidents industriels majeurs impliquant des substances dangereuses et de limiter les concentrations de ces accidents sur les vies et l’environnement.
À partir de ses bases factuelles et juridiques de la directive Acte législatif, le Parlement européen a déterminé quelques considérations et lignes directrices clés. Dans le corps de la législation le statut de l’UE l’objet, les définitions, les obligations générales, les notifications dues aux autorités locales, la mise en œuvre d’une politique de prévention des accidents majeurs, un rapport de sécurité, les devoirs de modification des installations, les plans d’urgence, les mesures à prendre en cas d’accidents, les rapports et les sanctions à appliquer en cas d’infraction.
Nous avons préparé des graphiques pour illustrer de manière simple et complète toutes les informations permettant de mieux comprendre cet important règlement.
Comme on peut le voir, ces réglementations imposent aux acteurs une série de devoirs et de mesures à mettre en œuvre dans leurs plans, de la planification et de la construction à l’exploitation tout au long de la durée de vie de leurs installations. Si la législation est claire sur le fait que les exploitants doivent prendre toutes les mesures possibles pour prévenir les accidents impliquant des matières dangereuses et en minimiser les conséquences, notamment pour protéger les vies et l’environnement, la loi ne précise pas les outils qui pourraient aider les exploitants d’installations à atteindre cet objectif.
Dans ce contexte, des outils tels que le TRANSFORMER PROTECTOR™ (TP) peuvent aider les acteurs à répondre aux normes élevées de sécurité et de prévention requises par cette directive européenne. Dès la phase de projet, l’inclusion de TP permet de sécuriser l’ensemble du parc de transformateurs où il est mis en œuvre. Il protège efficacement les transformateurs, empêchant les explosions et les incendies ultérieurs. Cette solution a été rigoureusement testée par les laboratoires d’essais du MEDEF et d’EDF et est reconnue au sein de l’Union européenne comme une méthode éprouvée pour prévenir les explosions dans les transformateurs dues à des défaillances de faible impédance.
Le système, conçu, fabriqué et installé par SERGI Transformer Protector, est destiné à fortifier les installations électriques et à protéger et prévenir efficacement les explosions de transformateurs et les incendies subséquents causés par de telles explosions. En tant que système de dépressurisation rapide, il isole l’huile en cas d’accident, empêchant ainsi les fuites et les déversements sur le sol et dans les sources d’eau, protégeant ainsi l’environnement.
Il est important de souligner que le SERGI fait partie de la « Task Force Hydrogène by MEDEF & France Hydrogène », qui apporte un soutien collectif aux entreprises de la filière hydrogène et les accompagne dans les différentes phases des projets liés à l’hydrogène.
En conclusion, l’hydrogène à faibles émissions est une force centrale dans la transition vers le zéro émission, favorisant particulièrement l’hydrogène vert produit à partir de sources d’énergie propres telles que le solaire et l’éolien. Des percées récentes, comme le vol de Stuttgart H2FLY utilisant de l’hydrogène liquide, soulignent un changement de paradigme vers une aviation sans émissions. L’Europe est à la pointe des technologies innovantes de l’hydrogène, comme en témoignent les solides activités de dépôt de brevets. Cependant, la construction de projets d’hydrogène à faible émission à grande échelle se heurte à des goulots d’étranglement critiques, comme l’a souligné l’AIE, ce qui nécessite une clarté réglementaire et le développement des infrastructures.
La complexité et les dangers potentiels de l’hydrogène soulignent le rôle crucial du respect de réglementations de sécurité strictes, illustrées par la directive Seveso III en Europe. La conformité, soutenue par des solutions telles que le TRANSFORMER PROTECTOR, garantit non seulement la sécurité opérationnelle,™ mais aussi la préservation de l’environnement dans ce paysage dynamique de l’hydrogène.